L’isolation intérieure, telle qu’on le connaît aujourd’hui, est le fruit d’un long cheminement à travers les siècles. Avant que les matériaux modernes comme la laine de verre ou le polystyrène ne fassent leur apparition, l’homme a toujours cherché à se protéger du froid, du vent et de l’humidité, avec les moyens du bord.

L'habitat ancien : quand la nature servait d'isolant
Dans l’Antiquité et jusqu’au Moyen Âge, l’isolation des maisons reposait essentiellement sur l’épaisseur des murs et des matériaux naturels :
- En pierre, torchis ou terre crue, les murs épais des maisons rurales offraient une certaine inertie thermique : ils gardaient la chaleur en hiver et la fraicheur en été.
- Les toitures étaient isolées avec de la paille, du chaume ou du foin, parfois complétés par des tissus ou des peaux.
- Les tapisseries, rideaux épais ou tentures aux murs n’étaient pas seulement décoratifs : ils coupaient le froid des murs en hiver.
C’était rudimentaire, mais efficace dans certaine mesure.
La révolution industrielle : la chaleur à tout prix
Avec l’apparition du charbon, puis du fioul et de l’électricité, on a mis l’accent non pas sur la conservation de la chaleur… mais sur sa production. Les maisons n’étaient pas isolées, mais chauffés, souvent à outrance.
C’est à cette époque (XIXe siècle / début XXe) que les premières réflexions sur l’isolation thermique ont émergé, principalement dans les pays nordiques et les régions industrielles. On commence à utiliser des matériaux comme le liège, la laine de bois, ou même de l’amiante (aujourd’hui interdit).
Les années 1950 - 1970 : l'émergence de l'isolation moderne
La vraie révolution de l’isolation intérieure arrive après la Seconde Guerre mondiale, et surtout après le choc pétrolier de 1973. La crise énergétique pousse les gouvernements et les industriels à trouver des moyens de réduire la consommation d’énergie.
C’est l’âge d’or des isolants synthétiques :
- La laine de verre (inventée dans les années 30, mais généralisée ensuite)
- La laine de roche
- Le polystyrène expansé ou extrudé
- Et plus récemment, les mousses polyuréthane ou les isolants bio-sourcés (chanvre, ouate de cellulose, lin…)
On commence aussi à réglementer l’isolation dans les constructions neuves, puis à encourager la rénovation thermique des logements existants.
Aujourd'hui : l'ère de l'éco-isolation
Aujourd’hui, l’isolation intérieure ne se limite plus à « mettre de la laine de verre derrière une plaque de plâtre ». Elle fait partie intégrante d’une approche globale de performance énergétique :
- Étanchéité à l’air
- Ponts thermiques traités
- Matériaux écologiques ou recyclés
- Réglementation thermique (RE2020 en France)
On vise désormais le confort thermique, mais aussi acoustique, tout en respectant l’environnement et la santé de habitants.
Chez Zifort, bien que nous ne vendions pas d’isolants, nous évoluant dans le secteur de l’isolation intérieure. Il est donc essentiel pour nous de suivre les tendances du marché afin de mieux comprendre les évolutions qui impactent notre domaine. Les avancées comme l’isolation biosourcé influencent l’ensemble des métiers du bâtiment et nous permettent d’anticiper les besoins de nos clients et partenaires.
Ainsi, en tant qu’expert de l’isolation intérieure, nous nous engageons à informer et accompagner notre réseau sur les innovations qui transforment le secteur. L’isolation intérieure : l’essor des matériaux biosourcés représente une avancée majeure vers des bâtiments plus durable et confortables. C’est pourquoi nous suivons de près ces évolutions et partageons ces informations avec notre communauté.
En conclusion, bien que nous proposions pas directement ces solutions, il nous semble primordial d’en parler afin de mieux appréhender les enjeux de demain et de contribuer, à notre échelle, à un secteur du bâtiment plus responsable et performant.